Krisjan Rossouw
Blue Boy - Impressionist sky, 2014-2019
Photographic Print on Fuji crystal archival art paper
Copyright The Artist
Currency:
CULTURE CLUB SERIES EN: Abandoning perceptions meant to differentiate, Krisjan Rossouw creates a play on Pop Art with tribal paint and traditional ritual clay, in the endless colour spectrum, forsaking...
CULTURE CLUB SERIES
EN:
Abandoning perceptions meant to differentiate, Krisjan Rossouw creates a play on Pop Art with tribal paint and traditional ritual clay, in the endless colour spectrum, forsaking imagined or imposed notions of who we are based on how we are told we are seen.
Typical of Rossouw’s oeuvre, closer examination retains the personal collaborative relationship he explores with the subjects he shoots. A continuing direct dialogue between the viewer and the viewed.
Continuing his signature approach to lighting, Rossouw illuminates his subjects in alternative hues,
elevating them to an unnaturally saturated level. Seemingly playful in its creation of a club of fictionalised 'cultures', multiple questions arise: The perceived versus the real relationship between skin colour and cultural identity. If no two of us were the same 'colour', what possible societies would result?
Rossouw’s hyperbole presents a critique not only on the ideal of the ‘rainbow nation’ (the term used to describe post-apartheid South Africa) but also the greater concern of the burgeoning global culture of systemic division and the senselessness of assumed superficiality weaponized and enlisted in the drive to divide.
FR:
Abandonner les perceptions, ça voulait dire se différencier. Krisjan Rossouw joue sur le Pop Art avec des peintures tribales et de l’argile rituelle traditionnelle, dans le spectre infini des couleurs, renonçant aux notions forcées et imaginées de qui nous sommes, basées sur la manière dont nous sommes perçus.
Typique dans l’œuvre de Rossouw, on remarque, en observant de près, la relation étroite et collaborative qu’il explore avec les sujets de ses photographies. Un dialogue continu entre le contemplateur et le contemplé.
Persistant avec son style d’éclairage distinctif, Rossouw alterne les teintes projetées sur ses sujets et pousse la saturation à un niveau démesuré. Espiègle dans sa création d’un club de « cultures » fictives, il fait émerger plusieurs enjeux : le conflit entre la réelle relation entre la couleur de peau et d’identité culturelle, et sa perception. Si aucun de nous ne partageons la même « couleur », quelles sociétés surviennent ?
Le concept hyperbolique de Rossouw introduit une critique non seulement de l’idée de « Rainbow Nation » (« Nation Arc-en-ciel », un terme utilisé pour décrire l’Afrique du Sud post-apartheid), mais aussi d’une culture globale de division systémique en plein essor, et l’absurdité de la superficialité instrumentalisée dans le but d’intensifier la division.
EN:
Abandoning perceptions meant to differentiate, Krisjan Rossouw creates a play on Pop Art with tribal paint and traditional ritual clay, in the endless colour spectrum, forsaking imagined or imposed notions of who we are based on how we are told we are seen.
Typical of Rossouw’s oeuvre, closer examination retains the personal collaborative relationship he explores with the subjects he shoots. A continuing direct dialogue between the viewer and the viewed.
Continuing his signature approach to lighting, Rossouw illuminates his subjects in alternative hues,
elevating them to an unnaturally saturated level. Seemingly playful in its creation of a club of fictionalised 'cultures', multiple questions arise: The perceived versus the real relationship between skin colour and cultural identity. If no two of us were the same 'colour', what possible societies would result?
Rossouw’s hyperbole presents a critique not only on the ideal of the ‘rainbow nation’ (the term used to describe post-apartheid South Africa) but also the greater concern of the burgeoning global culture of systemic division and the senselessness of assumed superficiality weaponized and enlisted in the drive to divide.
FR:
Abandonner les perceptions, ça voulait dire se différencier. Krisjan Rossouw joue sur le Pop Art avec des peintures tribales et de l’argile rituelle traditionnelle, dans le spectre infini des couleurs, renonçant aux notions forcées et imaginées de qui nous sommes, basées sur la manière dont nous sommes perçus.
Typique dans l’œuvre de Rossouw, on remarque, en observant de près, la relation étroite et collaborative qu’il explore avec les sujets de ses photographies. Un dialogue continu entre le contemplateur et le contemplé.
Persistant avec son style d’éclairage distinctif, Rossouw alterne les teintes projetées sur ses sujets et pousse la saturation à un niveau démesuré. Espiègle dans sa création d’un club de « cultures » fictives, il fait émerger plusieurs enjeux : le conflit entre la réelle relation entre la couleur de peau et d’identité culturelle, et sa perception. Si aucun de nous ne partageons la même « couleur », quelles sociétés surviennent ?
Le concept hyperbolique de Rossouw introduit une critique non seulement de l’idée de « Rainbow Nation » (« Nation Arc-en-ciel », un terme utilisé pour décrire l’Afrique du Sud post-apartheid), mais aussi d’une culture globale de division systémique en plein essor, et l’absurdité de la superficialité instrumentalisée dans le but d’intensifier la division.