7 Expositions à ne pas manquer à Londres au vu de la sortie du confinement

Avril 12, 2021
‘Eclipse of the Scrolls’ - Kristin Hjellegjerde Galerie, Londres © Kristin Hjellegjerde Gallery
‘Eclipse of the Scrolls’ - Kristin Hjellegjerde Galerie, Londres © Kristin Hjellegjerde Gallery

 Au Royaume-Uni, tout le monde à hâte de retourner dans les galeries cet avril, au vu de la relaxation des règles du confinement ! Que vous ayez manqué ces expos en décembre, vouliez visiter les nouvelles expositions de la saison ou vouliez juste jeter œil sur ce qu’il se passe en ligne, on a ce qu’il vous faut ! Voici notre liste des expositions d’art contemporain africain à ne pas manquer à Londres!

 

  1. Baudouin Mouanda ‘The Ghosts of Congo’ – exposée jusqu’au 4 mai 2021 - Sulger Buel Gallery (en ligne)

 

Photographe actif depuis 1993, Baudoin Mouanda se défini comme un «photographe de la vie », et sa manière singulière de représenter la réalité est illustrée dans les deux séries de photographie présentées dans cette exposition – « Seasonal Skies » (« Ciels de Saison ») et « Ghosts of the Corniche » (« Les Fantômes de la Corniche »). Dans ces travaux, l’artiste abandonne les conventions photographiques et explore l’héritage historique de son pays et les répercussions des guerres à répétition qui ont affligé le Congo. Si vous souhaitez en savoir plus sur les dernières tendances dans la photographie contemporaine africaine, jetez un œil à notre article sur le sujet.



© Baudouin Mouanda 'Congolese Dream IV' (2020) Photographie imprimée sur papier fine art 360g Baryta 60 x 90 cm ED.5+2AP 



  1. Gonçalo Mabunda ‘Night Citizen’ – exposée jusqu’au 23 avril 2021 - Jack Bell Gallery (en ligne)

 

Cette exposition présente un nouveau corps de travail du sculpteur Gonçalo Mabunda. Les œuvres sont faites d’une superposition de AK-47, lance-roquettes, pistolets et autres armes et objets de destruction. En leur donnant une forme anthropomorphe, Mabunda puise dans la mémoire collective de son pays, le Mozambique, qui vient d’émerger d’une longue et terrible guerre civile. 

 

© Goncalo Mabunda The Throne of the Living, 2020 Technique mixte Dims tbc



  1. Rachid Koraïchi  ‘Tears that Taste of the Sea’  -  exposée du 13 avril au 12 juin 2021 - October Gallery 

 

Rachid Koraïchi travaille avec une range impressionnante de matériaux dont de la céramique, des textiles, du bronze, de l’acier COR-TEN, de l’albâtre, des imprimés, de l’eau forte sur papier et de la peinture sur toile. Il est influencé par une fascination pour les signes : symboles, glyphes et messages codés provenant d’une variété de langues et de cultures. Le corps the travail présenté dans « Tears that Taste of the Sea » (« Des Larmes au Goût de la Mer ») a été conçu durant la pandémie mondiale et inclura les vases en céramique bleus et blancs de la série Lachrymatoires Bleues, des peintures de la série Handkerchiefs of Hope, des sculptures d’acier représentant des figures de gardiens, et une gravure à l’eau forte intitulée Le Jardin d’Afrique.

 

© Rachid Koraïchi, de la série Lachrymatoires Bleues - Blue Lachrymatory Vases, 2020. Céramique et glaçure à l’oxyde de cobalt, 51 x 32 x 32 cm chacun



  1. Yinka Shonibare CBE ‘African Spirits of Modernism’ – exposée du 4 juin au 31 juillet 2021 - Stephen Friedman Gallery 

 

L’artiste Anglo-Nigérian Yinka Shonibare est né à Londres mais il a emménagé au Nigéria quand il avait 3 ans. Sa position entre ces deux identités culturelles a eu une influence profonde sur son travail, qui implique souvent les thématiques d’identité, de mondialisation et de post-colonisation. Sa nouvelle exposition à la Stephen Friedman Gallery s’emparera de thèmes sur l’hybridité et la transformation humaine, comparant des icônes classiques de l’Antiquité Européenne avec des objets provenant de la collection de Picasso. L’exposition est composée de tissus polymorphes pleins de couleur, trois sculptures peintes à la main représentant des créatures mythologiques, ainsi qu’une nouvelle série de masques africains qui explorent l’identité de Shonibare en tant qu’  « hybride post-colonial ».

 

© from Yinka Shonibare CBE ‘African Spirits of Modernism’ à la Stephen Friedman Gallery 

 

  1. ‘Tête-à-Têtes part 2’– exposée à partir du 30 avril 2021 - David Hill Gallery 

 

La David Hill Gallery présente la seconde partie de « Tête-à-Têtes – West African Portraiture, from Independence into the 21st Century » (Têtes-à-Têtes – Portraits d’Afrique de l’Ouest, des Indépendances au 21ème siècle ») : cette exposition de groupe va rassembler le travail de photographes, parmi les plus estimés et importants d’Afrique, qui célèbrent l’émergence d’une nouvelle identité et d’un nouveau style dans l’Afrique de l’Ouest post-coloniale.

 

© Rachidi Bissiriou, untitled, 1978

 

  1. Gerald Chukwuma ‘Eclipse of the Scrolls’ – exposée jusqu’au 8 mai 2021 - Kristin Hjellegjerde Gallery, London Bridge

 

Dans le corps de travail présenté par la Kristin Hjellegjerde Gallery, Gerald Chukwuma joue avec des motifs, couches et couleurs complexes. Les formes et les thèmes s’affrontent afin de remporter l’attention du spectateur : des symboles anciens sont juxtaposés aux côtés de références historiques et contemporaines. Cela apparaît comme une métaphore représentant la turbulence de l’Histoire, en particulier au Nigéria : aussi beaux qu’ils soient, ces travaux nous rappellent que seules les vérités collectives survivent, en particulier lorsque qu’un nombre conséquent de faits sont enterrés avec leur victimes.

 

© Gerald Chukwuma: The Constellation of a Naked Sky, 2021

 

  1. Zanele Muholi – exposée jusqu’au 31 mai 2021 - Tate Modern 

 

Le Tate Modern présente la première exposition majeure de l’illustre activiste visuel•le et photographe noir•e, queer et non-binaire Zanele Muholi. L’exposition révèle une vaste sélection de travaux qui couvrent la carrière entière de l’artiste : de sa première série Only Half the Picture (2003-2006), dans laquelle Muholi capture des moments d’amour et d’intimité ainsi que des images intenses faisant allusion à des évènements traumatiques, à Faces and Phases (2006), ou les sujets dépeints percent l’objectif du regard, reflétant le regard du spectateur, ainsi que des séries plus récentes telles que Somnyama Ngonyama (2017) – qui se traduit par « Saluez la Lionne Sombre » - ou Muholi utilise l’autoportrait comme outil pour commenter les thèmes de travail, de racisme, d’Eurocentrisme et de politique de la sexualité.

 

Zanele Muholi Qiniso, The Sails, Durban 2019 © Zanele Muholi avec l’aimable autorisation de l’ artiste et de Stevenson, Cape Town/Johannesburg et Yancey Richardson, New York



Que vous recherchiez quelque chose d’audacieux en rapport avec des enjeux de société tel que le travail de Zanele Muholi, quelque chose de plus traditionnel et esthétique tel que les céramiques, sculptures et peintures de Rachid Koraïchi, ou quelque chose associé aux concepts d’identité culturelle et de post-colonialisme comme l’exposition de Yinka Shonibare, vous trouverez quelque chose à votre goût à Londres ce printemps. Avez-vous l’intention d’aller à une de ces expositions ? Laissez nous savoir dans les commentaires ci-dessous !




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